VIF | 20/07/2025
Publié par : Sandrine0
"Moi, ce que je vois, c'est un petit garçon qui est à l'écart du groupe, et qui semble avoir des difficultés à s'intégrer dans ce groupe-là. Et pour moi, c'est de la violence morale, plus que physique, parce qu'il n'y a pas d'atteinte physique.C'est pour ça que j'ai choisi cette image, parce que j'ai envie, dans la vie de tous les jours, que garçon-là, est possibilité de pouvoir s'intégrer à des groupes, on va dire, classiques, ordinaires, malgré ses différences, comme toute autre personne. Et qu’autour, ils puissent s’adaptés à la situation, leur adapter les activités, Pour justement éviter tout ce qui va être les violences morales, ou les jugements qu'il peut y avoir à travers le handicap. "
"Ce qui se passe à la maison, ça peut jouer sur sa vie de tous les jours, je pense que c'est pareil, une violence mentale. La fille est triste sur la photo, elle en a marre qu'ils se disputent dans sa famille."
". Et moi, ce qui me touche dans cette photo, et ben c'est que la fille elle n'a pas l'air d'avoir donné son accord pour être filmé. Et elle est très jeune. C'est une violence car il faut avoir l'accord pour qu'on le poste sur les réseaux sociaux., ça peut la mettre mal à l'aise... Par exemple, elle dit quelque chose qu’elle n’a pas envie que tout le monde sache, ben, ça peut la mettre mal à l'aise."
" Sur la photo, c'est de la violence physique, ils ont le même âge et tout, et genre, ils le frappent parce qu'il est différent ou qu'il a une attitude bizarre ou différente. Généralement, quand on n'a pas le même délire que les autres ou que, des fois, on est en groupe et qu'ils veulent faire quelque chose qu'on n'a pas envie de faire, généralement, ils vont dire, t'es nul, tu ne veux jamais rien faire. On va être mal aimé donc on le fait, pour être comme les autres. Il y a le sentiment de rejet quand on ne veut pas suivre le groupe, par exemple."
« Et que du coup, quand on n'est pas pareil, on est mal vu, même s’il ne faudrait pas. Mais aussi, il y a l'impact de la remarque, par exemple quand on nous dit qu’on est grosse après on se fait des violences à nous-mêmes aussi.
Si on fait une remarque chez nous, après, il y en a qui se mutilent, qui essaient de perdre du poids, qui... À force des remarques de l'autre, on va se contraindre à rentrer dans la norme. On va penser qu'on n'est pas bien parce qu'on se fait critiquer. Du coup, c'est une double violence, la question de la différence, ça peut être une double violence celle des autres et celles à nous même. Le regard des autres peut être une violence et après il y a le regard qu'on se pose nous-mêmes.»
« Pour moi, c'est la question de la violence sur les réseaux sociaux. Moi, ça m'a marqué parce que j'aurais pas du tout aimé être à sa place, être toute seule. C'est important de pouvoir en parler et peut-être trouver des alliées, ne pas se sentir seule. »
« C'est souvent les hommes qui frappent leurs femmes et les femmes n'arrivent pas à aller voir la famille, la police, etc. Et elles ont peur, c’est encore plusieurs violences, la peur, les menaces et les violences physiques. En tout cas, ce n’est pas la norme que ce soit les femmes qui frappent les hommes. La norme, elle est plutôt dans l'autre sens. »
« Quand on s'embrouille avec nos amis, c'est moins fort que quand on s'embrouille avec nos frères et sœurs. On peut être vraiment énervée, se taper. Non, en fait, on sait qu’avec nos frères et sœurs, je pense qu'on se permet plus de choses parce qu'on sait que dans tous les cas il y a de l’amour et que nos frères ou sœurs ils savent que ce n’est pas vraiment pour leur faire du mal. Ce n’est pas la même violence car l’intention n’est pas la même ».
Si on avait une urgence à mettre en place, c’est que les gens comprennent quand ils font vraiment du mal. Il faut des endroits pour qu’on puisse se parler. Il faut comprendre quand il y a de la violence et on ne voit pas toujours.
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